dimanche 17 juillet 2016

Ensemble pour la paix !

Le groupe limousin de l’Union pacifiste, section française de l’Internationale des Résistants à la Guerre, adresse ses condoléances attristées aux familles et proches des victimes de l’attentat du 14 Juillet 2016.
La promenade des Anglais reste un ghetto de riches au bord de la Méditerranée, fréquenté par les touristes du monde entier. Cela explique-t-il le choix de ce symbole et celui de la fête nationale par un camionneur atteint de troubles de perception et de violence ?
Est-ce un hasard si plus de cent Niçois, issus de cette zone de ségrégation et de racisme, combattent auprès des djihadistes en Syrie ?
Quand l’esprit, le cœur, l’intelligence et l’humour quittent l’être humain, c’est la violence qui entre en scène. Cette violence se retrouve, bien sûr, chez les tueurs, mais aussi au niveau des membres d’une société militarisée, qui fabrique des guerres ici, pour exporter des interventions armées dans le monde entier, tout en protégeant en premier les intérêts des marchands d’armes français.
De nos jours, la religion de la patrie est la seule qui exige encore des sacrifices humains. Les gens en armes affichent leur bêtise en prétendant protéger la population civile. À l’évidence, les armes restent un danger mortel pour tous.
Les hommes politiques viennent comme des vautours récupérer l’émotion autour du sang des innocents. Cette odeur du fumier de l’union sacrée contre des boucs émissaires pré-désignés donne la nausée. Les Français applaudissent la Marseillaise sur les terrains minés du foot, se réjouissent de la deuxième place mondiale de la France dans le commerce des armes, tout en déplorant les résultats inévitables que sont ces attentats.
La voix logique des pacifistes continuera de rassembler les esprits critiques. Elle finira par couvrir celle des croisés du militarisme, larbins de toutes les hiérarchies bellicistes, nationalistes ou religieuses.
Il n’est que temps de désarmer, de démilitariser, d’exercer son droit au refus de tuer, car comme le disait MK Gandhi : « La violence n’est pas la solution, elle est le problème. »

Union pacifiste, groupe du Limousin, 15 juillet 2016

58, rue du Chinchauvaud, 87100 Limoges

mercredi 13 juillet 2016

Citation de Louis Lecoin


S'il m'était prouvé qu'en faisant la guerre mon idéal avait des chances de prendre corps, je dirais quand même non à la guerre. Car on n'élabore pas une société humaine sur des monceaux de cadavres.
Louis Lecoin

lundi 21 mars 2016

Poésies sur la 1ère guerre mondiale

Site à consulter, avec de nombreux poèmes :
http://www.matierevolution.org/


Petite chanson des mutilés, de Benjamin Péret


Prête-moi ton bras
pour remplacer ma jambe
Les rats me l’ont mangée
à Verdun (bis)
à Verdun
J’ai mangé beaucoup de rats
mais ils ne m’ont pas rendu ma jambe
c’est pour cela qu’on m’a donné la croix de guerre
et une jambe de bois (bis )
et une jambe de bois

A tous les enfants, de Boris Vian

A tous les enfants qui sont partis le sac à dos
Par un brumeux matin d’avril
Je voudrais faire un monument
A tous les enfants
Qui ont pleuré le sac au dos
Les yeux baissés sur leurs chagrins
Je voudrais faire un monument
Pas de pierre, pas de béton
Ni de bronze qui devient vert
Sous la morsure aiguë du temps
Un monument de leur souffrance
Un monument de leur terreur
Aussi de leur étonnement
Voilà le monde parfumé,
Plein de rires, plein d’oiseaux bleus
Soudain griffé d’un coup de feu
Un monde neuf où sur un corps
qui va tomber
. Grandit une tache de sang
Mais à tous ceux qui sont restés
Les pieds au chaud, sous leur bureau
En calculant le rendement
De la guerre qu’ils ont voulue
A tous les gras tous les cocus
Qui ventripotent dans la vie
Et comptent et comptent leurs écus
A tous ceux-là je dresserai
Le monument qui leur convient
Avec la schlague, avec le fouet
Avec mes pieds avec mes poings
Avec des mots qui colleront
Sur leurs faux-plis sur leurs bajoues
Des larmes de honte et de boue.

dimanche 28 février 2016

Poésie en limousin avec Yves le Car


Conteur, jongleur de mots, Yves Le Car emprunte des chemins de paix et de poésie pour faire jaillir le printemps ; il parle de la vie, du temps et chasse les idées toutes faites : « Quand j’entends le mot culture, je sors mon rêve… en vers. Insolite vous manque et tout est dépeuplé »

Samedi 5 mars 2016 à 18 heures
Espace associatif Alain Fauriaux,

Flayat (23260 Creuse)


Mercredi 2 mars 2016 à 20 h 30
La Paillotte café de l’Écrit, 10, rue
Charretière
87200 Saint-Junien

Jeudi 3 mars 2016 dès 19 heures
Librairie Le Temps de vivre
18, place Aymar Fayard, Aixe-sur-Vienne